Festival Bach Montréal - Nuit des Chœurs
samedi, 11 novembre 2023 / Saturday, November 11, 2023
16:00 - 20:00
GRATUIT – AUCUNE RÉSERVATION REQUISE
Église St. Andrew & St. Paul
3415 rue Redpath, Montréal, QC H3G 2G2
16:00 - 20:00
GRATUIT – AUCUNE RÉSERVATION REQUISE
Église St. Andrew & St. Paul
3415 rue Redpath, Montréal, QC H3G 2G2
Notes de programme
Program Notes
Chaque mariage est un événement unique et mémorable. La sélection de musique que nous vous présentons ici, vous invite à vivre ou revivre la panoplie d’émotions associées à cet évènement.
Ainsi, vous entendrez la Cantate de mariage 197 Gott is unsre Zuversicht de Bach de 1736-37, auparavant une Cantate de Noël Ehre sei Gott in der Höhe. Cette pièce en dix mouvements devait être exécutée à l’origine avant et après le sermon du mariage.
Seraphim commencera par interpréter le dernier Mouvement, dont le texte illustre le voyage dans lequel vous allez embarquer : Voyagez ainsi heureux sur le chemin de Dieu et ce que vous faites, faites-le fidèlement !
W polu lipenka est une création du compositeur polonais Kazimierz Serocki : cette pièce décrit une cérémonie traditionnelle de lancer de couronnes. Il s'agit d'un événement au cours duquel de jeunes filles célibataires jettent des couronnes richement décorées dans un lac ou une rivière. Ensuite, les jeunes hommes naviguent pour attraper la couronne de leur future épouse. Dans cette œuvre, la couronne d’une des jeunes filles est emportée par le courant et ne peut être rattrapée, même par les cygnes qui se trouvaient là. Cela signifie ici qu’elle est sur le point de se marier.
Issu du recueil Chansons de Marriage Kihnu du compositeur estonien Tormis, Ilu kaob oue pealt est une œuvre qui dépeint la douleur de la mère de la future mariée lorsqu'elle voit sa fille quitter la maison. Des cris d'agonie peuvent être entendus de la mère tandis que le narrateur demande qui va nettoyer la maison, qui nourrira les cochons, nettoiera les murs, fera la lessive ? Même les murs pleurent d’angoisse suite au départ de la jeune fille. La dernière ligne de texte évoque la belle jeune fille sortant de la cour et s’éloignant au loin, bientôt hors de vue..
Par le passé, les madrigaux étaient souvent chantés durant les mariages et rythmaient les différentes étapes de cette fête. Les deux œuvres suivantes sont issues d'une collection de madrigaux compilée par le compositeur Gioseppo da Lucca en 1569 pour le duc Albrecht V de Bavière. Ils ont en réalité été écrits en 1568, l’année du mariage de son fils Willhelm V. Il est possible que ces compositions proviennent d'un événement aussi important. Ces pièces décrivent le doux son des vagues murmurantes qui nous transcendent jusqu'au troisième ciel, suivi de l'image d'un ciel calme, d'eaux tranquilles et d'une brise qui n'a jamais été aussi heureuse de souffler sur le rivage.
Nous arrivons enfin à la pièce maîtresse, la cantate des Noces de Bach. Ici la mariée est arrivée dans l'église et nous écoutons le message : Dieu est notre confiance, nous avons confiance en ses mains. Alors qu'il gouverne notre cœur il y a une bénédiction à la fin de tout.
Clôturant la cérémonie de mariage idiomatique, le choral Du süße Lieb : Toi doux amour, fais-nous le don de ta grâce,
Chaque mariage se termine par une célébration. La dernière œuvre présentée a été écrite par le compositeur contemporain polonais Michał Ossowski et illustre ces réjouissances, à l’aide de nombreux rythmes entrainant et stimulant qui s’entremêlent.
Ainsi, vous entendrez la Cantate de mariage 197 Gott is unsre Zuversicht de Bach de 1736-37, auparavant une Cantate de Noël Ehre sei Gott in der Höhe. Cette pièce en dix mouvements devait être exécutée à l’origine avant et après le sermon du mariage.
Seraphim commencera par interpréter le dernier Mouvement, dont le texte illustre le voyage dans lequel vous allez embarquer : Voyagez ainsi heureux sur le chemin de Dieu et ce que vous faites, faites-le fidèlement !
W polu lipenka est une création du compositeur polonais Kazimierz Serocki : cette pièce décrit une cérémonie traditionnelle de lancer de couronnes. Il s'agit d'un événement au cours duquel de jeunes filles célibataires jettent des couronnes richement décorées dans un lac ou une rivière. Ensuite, les jeunes hommes naviguent pour attraper la couronne de leur future épouse. Dans cette œuvre, la couronne d’une des jeunes filles est emportée par le courant et ne peut être rattrapée, même par les cygnes qui se trouvaient là. Cela signifie ici qu’elle est sur le point de se marier.
Issu du recueil Chansons de Marriage Kihnu du compositeur estonien Tormis, Ilu kaob oue pealt est une œuvre qui dépeint la douleur de la mère de la future mariée lorsqu'elle voit sa fille quitter la maison. Des cris d'agonie peuvent être entendus de la mère tandis que le narrateur demande qui va nettoyer la maison, qui nourrira les cochons, nettoiera les murs, fera la lessive ? Même les murs pleurent d’angoisse suite au départ de la jeune fille. La dernière ligne de texte évoque la belle jeune fille sortant de la cour et s’éloignant au loin, bientôt hors de vue..
Par le passé, les madrigaux étaient souvent chantés durant les mariages et rythmaient les différentes étapes de cette fête. Les deux œuvres suivantes sont issues d'une collection de madrigaux compilée par le compositeur Gioseppo da Lucca en 1569 pour le duc Albrecht V de Bavière. Ils ont en réalité été écrits en 1568, l’année du mariage de son fils Willhelm V. Il est possible que ces compositions proviennent d'un événement aussi important. Ces pièces décrivent le doux son des vagues murmurantes qui nous transcendent jusqu'au troisième ciel, suivi de l'image d'un ciel calme, d'eaux tranquilles et d'une brise qui n'a jamais été aussi heureuse de souffler sur le rivage.
Nous arrivons enfin à la pièce maîtresse, la cantate des Noces de Bach. Ici la mariée est arrivée dans l'église et nous écoutons le message : Dieu est notre confiance, nous avons confiance en ses mains. Alors qu'il gouverne notre cœur il y a une bénédiction à la fin de tout.
Clôturant la cérémonie de mariage idiomatique, le choral Du süße Lieb : Toi doux amour, fais-nous le don de ta grâce,
Chaque mariage se termine par une célébration. La dernière œuvre présentée a été écrite par le compositeur contemporain polonais Michał Ossowski et illustre ces réjouissances, à l’aide de nombreux rythmes entrainant et stimulant qui s’entremêlent.
From morning to evening, the Wedding Day is a joyous and memorable event. This selection of music travels through some of the emotional experiences that take place along the way. These selections are based around Bach’s Wedding Cantata 197 Gott is unsre Zuversicht from 1736-37 which was a revision from an earlier Christmas Cantata Ehre sei Gott in der Höhe. The ten movement work was to be performed before and after the wedding sermon.
Seraphim will start with the last Movement because the text illustrates the journey we are about to begin: So travel happily on God's way and what you do, do that faithfully!
W polu lipenka is a composition by Polish composer Kazimierz Serocki which describes a traditional Wreath-Throwing ceremony. It is an event where young unwed maidens throw elaborately decorated wreaths into the lake or river, and the young men sail to catch the wreaths of their loved ones. In this work, the maiden’s wreath swirls away and the swans are not even able to return it, implying she is about to be wed.
From the collection of Estonian composer Tormis’ Kihnu Wedding Songs, Ilu kaob oue pealt is a work that portrays the pain of the bride’s mother as she sees her daughter leave home to be married. Agonizing cries can be heard from the mother as the narrator ask who will clean the house, who will feed the pigs, clean the walls, do the washing? Even the walls wail in anguish for the loss of the daughter. Beauty was in the yard, but soon it will be gone.
In the past, madrigals were often sung for weddings at various stages in the marriage feast. This pair of works are from a collection of madrigals compiled by the composer Gioseppo da Lucca in 1569 for the Albrecht V Duke of Bavaria. They were actually written in 1568, the year that his son Willhelm V was married. It is possible that these compositions stem from such important event. They describe the sweet sound of murmuring waves that transcend us into the third heaven, followed by the image of a calm sky, tranquil waters, and a breeze that has never been more happy to blow upon on the shore.
Finally we arrive at the centre piece, the Bach’s Wedding cantata. Here the bride has arrived in the church and we listen to the message of : God is our confidence, we trust in his hands. As he rules our heart there is blessing at the end of everything.
Closing the idiomatic wedding ceremony, is the chorale Du süße Lieb : You sweet love, give us the gift of your grace,
And every wedding finishes off with a celebration. This contemporary work by Polish composer Michał Ossowski demonstrates such an occasion. Many fun and exciting rhythms to throw around.
Seraphim will start with the last Movement because the text illustrates the journey we are about to begin: So travel happily on God's way and what you do, do that faithfully!
W polu lipenka is a composition by Polish composer Kazimierz Serocki which describes a traditional Wreath-Throwing ceremony. It is an event where young unwed maidens throw elaborately decorated wreaths into the lake or river, and the young men sail to catch the wreaths of their loved ones. In this work, the maiden’s wreath swirls away and the swans are not even able to return it, implying she is about to be wed.
From the collection of Estonian composer Tormis’ Kihnu Wedding Songs, Ilu kaob oue pealt is a work that portrays the pain of the bride’s mother as she sees her daughter leave home to be married. Agonizing cries can be heard from the mother as the narrator ask who will clean the house, who will feed the pigs, clean the walls, do the washing? Even the walls wail in anguish for the loss of the daughter. Beauty was in the yard, but soon it will be gone.
In the past, madrigals were often sung for weddings at various stages in the marriage feast. This pair of works are from a collection of madrigals compiled by the composer Gioseppo da Lucca in 1569 for the Albrecht V Duke of Bavaria. They were actually written in 1568, the year that his son Willhelm V was married. It is possible that these compositions stem from such important event. They describe the sweet sound of murmuring waves that transcend us into the third heaven, followed by the image of a calm sky, tranquil waters, and a breeze that has never been more happy to blow upon on the shore.
Finally we arrive at the centre piece, the Bach’s Wedding cantata. Here the bride has arrived in the church and we listen to the message of : God is our confidence, we trust in his hands. As he rules our heart there is blessing at the end of everything.
Closing the idiomatic wedding ceremony, is the chorale Du süße Lieb : You sweet love, give us the gift of your grace,
And every wedding finishes off with a celebration. This contemporary work by Polish composer Michał Ossowski demonstrates such an occasion. Many fun and exciting rhythms to throw around.